[chapitre 3] Où es-tu?

/aujourd'hui, quelque part dans les contrés d'Aden/

Hum, je ne te sent plus, ou te terres tu ..., à quoi penses-tu ..., que fais-tu..., Omnisciente , tu parles!
*jetant un cristal à terre sous le coup de la rage *
Rhaaa! Pourquoi donc, je ne te vois pas!!! Ordure!* en sueur *
- Chut... ne t'énerves pas pour cela ma tendre, tes yeux se blanchissent, *serrant sa bien aimée dans les bras *
- Je fais ce que je peux, je l'ai perdu, cela m'inquiète...
- Qui donc ?
- Tu sais très bien de qui je parle...
- Ha ... Elle , et tu ne la vois plus ?
- Elle arrive à m'occulter son esprit, elle devient très forte... Elle se prépare...
- Mon amour, je suis là pour toi... quoi que tu fasses je serais avec toi.
-C'est sûrement pour ça que je te trouve si ... attirant * souriant à nouveau*

/quelque part, dans les méandre, entre l'enfer et la terre/

-Fils !! * fatiguée *
-Oui maître ?
-Je vais te confier une tâche, exécute la sans attendre,
-Bien maître...
-Trouves la personne qui tente de me sonder, elle m'empêche de me concentrer, et cela me fatigue trop... Trouves la et Tues la... tu n'as rien à craindre d'elle.
-Vos désirs sont des ordres...
-Vas-y seul, ne te fait pas remarquer.
-Je m'exécute sur le champ!

/Plus tard dans un champ agricole, proche de Gludio/

-Hey Rob, alors ces moissons?
-Bas comme tu vois, finis, on a entassé le foin.
-Wow il y a une bête dans celle là , elle bouge, regarde..
-Attend je prends ma fourche on va bien voir. *piquant un grand coup dans la meule de foin *
-Hunnnnn... *Un homme sortit de la meule, Fourche à la main *
-Mon Dieu, j'ai bien failli vous estourbir avec ma fourche!! Que faites-vous donc ici?
-Je cherche,... *se redressant et laissant s'imposer sa taille impressionnante *
-Et bah .. vous êtes pas p'tit vous...
-Longue Vie L'omnisciente .... que savez vous sur elle ?
-Hein ?
-La comptine pour petiot ?
-Que savez vous sur elle...
-Bas c'est qu'une légende... je comprends pas trop votre question...
-J'ai dit, que savez vous sur elle?! * prenant l'un des deux paysans par la gorge et le soulevant *
-Arg...
-Ola calmez vous, On sait rien sur ta bonne femme, on dit qu'elle vit près des Chutes de l'Ange vers Aden, mais c'est qu'une comptine vieille de plusieurs milliers d'années.
-Aden * relâchant le paysan*, les chutes de l'ange...

L'homme se mit en direction du village le plus proche, comme guidé par une force inconnue, il y acheta une carte du monde, et demanda où se situait précisément les Chutes de l'Ange. Un cartographe lui indiqua une zone vers le sud d'Aden.

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- Hum l'on parle un peu trop de moi vers Gludio je trouve ...
- Qui donc ?
- Des paysans, des villageois, ils sont questionnés sur moi ...
- Hum intrigant, peut-être un gamin qui a trop d'imagination..
- Un enfant n'intimide pas un Garde, chaque personne semble apeuré par leur interrogateur...
- Le plus bizarre c'est que je ne trouve pas l'esprit qui pose ces questions...
- Des fois, je me demande comment tu fais pour te torturer l'esprit comme ça ...
- ... * irritée *
- Je sens que l'heure n'est pas au second degré ...
- Vas à Gludio tu veux?
- J'y vais de ce pas, mais ne fait rien sans me prévenir.
- Ne t'inquiète pas pour ça.

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Quelques jours plus tard, un elfe noir cavalier arrivait à gludio, il questionnait les villageois sur un homme étrange qu'ils auraient aperçu, on lui dit qu'un homme bizarre était partit à pied vers Aden, qu'il cherchait les Chutes de l'Ange, et une comptine millénaire.
Se mettant en route pour Aden, il se dit que son homme ne devait pas être trop loin à cheval.
Cinq jours passèrent, avant qu'il ne retrouve la moindre trace de son homme, il découvrit des traces de pas lourds, et quelques branches cassées par le cheminement d'une armure. Les traces, dataient à peine de plus de 6 heures, l'elfe noir accéléra le pas de son cheval.
Quelques heures plus tard, il aperçu une silhouette massive au loin, décidant de la suivre, il posa pied à terre et se mit à marcher. Il fut étonné de voir que sa cible ne mangeait pas, aucun feu de bois, ne dormait pas, même la nuit il marchait.

Mais lors d'une nuit sombre, le colosse s'arrêta, l'elfe noir se dit que c'était une bonne idée de se rapprocher un peu histoire de voir le visage de cet homme.
Alors à peine à 10 mètres de sa cible, il l'entendait respirer, et sentait une haleine fétide, pensant être totalement invisible, il fut surpris quand l'homme dégaina une immense épée et la pointa approximativement dans sa direction.

-Qui es-tu! Montre toi!!! * scanda le colosse *
Je sais que tu es là!
*donnant un coup féroce dans un arbre, qui, se déchiqueta en petits lambeaux *
Je ne te raterais pas 2 fois...
*une voix d'elfe noir résonna alors tout autour du colosse *
- Tu ne sais pas distinguer un arbre d'un homme dans ce noir, fais moi rire pour voir...
* d'un coup l'immense épée du colosse se mit à briller de toute la lumière possible *
- Et maintenant, que vas-tu faire pour te cacher!
- Mais je ne me cache pas, je n'ai pas bougé depuis le début...
* Les deux hommes étaient face à face 10 mètres les séparaient *
- Pourquoi ne tuerai-je point, maintenant ?
- Pourquoi te laisserai-je faire ?
*Un coup d'épée partit sur l'elfe noir, qui le stoppa net avec sa propre arme *
- Hun?!!..
- La force n'est pas tout ... il faut savoir magner son épée avec adresse, bouger son arme sans réfléchir est inutile face à moi ...
*d'un agile mouvement, l'elfe noir se dégagea de l'arme de son agresseur, et lui planta son épée dans le ventre *
- Que penses-tu faire maintenant Elfe, * Serrant à la main la lame de son agresseur, pour qu'il ne puisse l'enlever *
Du revers de son arme il propulsa l'elfe contre un chêne, l'hébétant quelques secondes.
Ufff!!*surpris*

Reprenant ses esprits, l'elfe noir, se jeta sur son arme, la retira avec force du ventre de son assaillant, et au passage lui coupa le tendon d'Achille en passant derrière lui ; s'en suivit d'échanges de coups assez brutaux, les armes étincelaient face aux chocs des coups, comme des éclaires dans la nuit, des bruits de tonnerre déchirant le calme apparent. Le colosse bougeait toujours avec autant d'aisance que s'il n'était pas blessé, les coups pleuvaient mais les deux armes ne bronchaient pas sous les coups. L'épée du colosse plus apparente à un morceau de granite aiguisé, et revêtue d'alliage métallique, celle de l'elfe noir, une épée longue, fine, travaillée et robuste à la fois, portant des enluminures magnifiques, étaient d'égale à égale sous les impacts.
D'un coup, le colosse dressa son énorme épée et lâcha sa force sur l'elfe noir, d'une grande amplitude, le coup s'abattit au sol manquant sa cible. L'elfe noir sauta sur l'arme, d'un geste brusque s'apprêtait à trancher la gorge de son ennemi... Mais la lame fut stoppée net par la main gauche du colosse, qui propulsa l'elfe sur un arbre, se brisant sous le choc.
L'elfe noir était inconscient au pied de l'arbre, la main à coté de l'arme, le colosse sa rapprocha, prépara son épée pour le coup final, le coup parti... un bruit d'horreur se fit entendre à plusieurs lieux du combat.
L'elfe noir debout, les yeux noirs de rage, la main saignante était crispée sur la lame de son bourreau, qui, avait pénétré de quelques centimètres l'épaule de l'elfe noir.

Comme pris de folie, l'arme de l'elfe émie une aura rouge sang, le bras de ce dernier lança une attaque aussi terrifiante que celle de son agresseur, faisant reculer le colosse de plusieurs mètres.
Le combat repris après quelques secondes de silence, c'était un étalage de coups tous plus fort les un des autres, tous plus cruels, et plus puissants, les armes reluisaient sous la lumière de la lune.
Personne n'avait le dessus, le bruit était assourdissant, et les deux adversaires ne tapaient que par rage l'un sur l'autre.

Alors que le soleil se levait, des gens s'approchait du combat attirer par ces bruits féroces, le colosse les apercevant se mis à courir dans la foret, marmonnant une phrase du genre : « je dois rester discret... »
L'elfe noir, baissa sa garde en le voyant partir, et n'aperçus autour de lui que des restes d'un combat acharné, du sang, des arbres déracinés ou brisés. Il se mis la main sur son épaule alors douloureuse, vacilla et posa un genoux à terre. Les paysans approchaient, faux et haches de bûcheron à la main.

« Mais que c'est-il passé ici!?
- rien d'intéressant, retournez à vos occupations * dit l'elfe noir d'un ton sec*
-Sur un autre ton dites donc!
- Paysans, si tu tiens à mourir maintenant fait le savoir, je n'ai pas la patience à être polit * le regard sévère *, dit moi plutôt où sont les autorités locales.
- Heu... * intimidé * suivez nous, nous ne voulions pas...
- trêve de pommade, le temps presse! »

Aux autorités des villages et villes alentours, les faucons transmettaient l'avis de recherche d'un homme à l'allure fétide, un regard vide, une armure lourde, et une épée brutale en pierre et en acier.
Il était écrit :



La discrétion il voulait, la discrétion il n'aura pas pensa l'elfe noir.