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 Alycanthe Grine

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Alycanthe
Peon
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Nombre de messages : 5
Date d'inscription : 13/05/2007

Alycanthe Grine Empty
MessageSujet: Alycanthe Grine   Alycanthe Grine Icon_minitimeMer 6 Juin - 13:49

Alycanthe Grine de Casteldion
Classe : archer
Race : humain
Age : 21 ans



Un lourd héritage

C’était habituellement la saison des grandes pluies, cette année-là. Pourtant, en ce jour particulier, les habitants de la région de Dion eurent l’agréable surprise de découvrir un ciel d’un bleu intense, un bleu que l’on ne voyait qu’en cette période de l’année, en hiver, et vierge de tout nuage. C’était comme si les dieux eux-mêmes avaient voulu participer au caractère unique que revêtait cette journée particulière entre toutes. Particulière, car enfin leur seigneur, le comte Vellemaur Grine de Casteldion, allait célébrer la naissance de son premier enfant. Tous espéraient qu’il s’agirait d’un garçon, car cela était généralement un bon présage pour la lignée que le premier enfant soit un héritier. Leur attente et leurs espoirs ne furent pas déçus. Dame Isabella était entrée en travail au beau milieu de la nuit, et, aux premiers rayon du soleil, les vagissements du nouveau-né résonnèrent dans les corridors de pierre du vieux château.

Ainsi naquit Alycanthe Grine de Casteldion, héritier du Comté de Dion, la fierté de son père faite chair.

Mais cette fierté ne dura que les quelques années de l’enfance d’Alycanthe.

Les Grine de Casteldion avaient une longue histoire de chevalerie qui remontait à des temps immémoriaux (de mémoire d’homme) et qui se perdait dans le passé. Pourtant, Alycanthe n’était pas attiré par cet avenir que lui destinait son héritage. Aux armures clinquantes et aux épées massives, avec l’inévitable bouclier aux armes de la famille, il préférait son vieux pourpoint de cuir élimé et son arc tout simple. Loin du faste des réceptions et des lourdeurs de l’étiquette, il préférait les parties de chasse en solitaire dans les bois ou la vaste plaine.

Sa mère réussit à faire se tenir son comte de mari à l’écart des occupations "paysannes" de son fils, jusqu’à ce qu’Alycanthe atteigne ses douze ans. Là, Vellemaur décida qu’il n’avait été que trop patient et qu’il était plus que temps qu’il reprenne son aîné en main.

Si Alycanthe fut surpris, ou choqué, par le changement soudain d’attitude de son père à son égard, et les dieux savaient qu’il avait bien des raisons de l’être, il ne le montra pas.

Il fit de son mieux pour se plier aux exigences de son père –il en comprenait parfaitement les raisons– mais il n’y avait rien à faire ; l’univers dans lequel on voulait le faire entrer était trop différent de sa nature profonde pour qu’il n’y parvienne jamais, à la plus grande déception de son père.

Le véritable réconfort d’Alycanthe, c’était les visites qu’il pouvait rendre à sa grand-mère paternelle, Manoa, qui avait fui le château pour s’installer au village Florin et faire profiter ses habitants de ses talents d’herboriste. Là, Alycanthe savait toujours pouvoir trouver un ballot de paille, un arc et un carquois garni pour ses entraînements. L’enfant était doué, et les quelques fermiers qui travaillaient non loin se plaisaient à admirer l’adresse de leur futur seigneur.


A la croisée des chemins

La première crise qui survint entre le père et le fils surprit tout le monde, au château, par sa virulence. Alycanthe, l’enfant si doux à la patience d’archange, entra dans une fureur noire lorsque son père lui annonça qu’il avait décidé de l’envoyer à l’académie de Sir Cédric, sur l’Ile Parlante. Pourquoi la discussion avait-elle dégénéré à ce point ? Qu’est-ce qui avait bien pu venir à bout de la patience d’Alycanthe ? Nul ne le sut, et sans doute nul ne le saura jamais ; les deux hommes étaient bien trop fiers pour en parler, et bien trop orgueilleux pour avouer avoir agi avec maladresse l’un envers l’autre, même s’ils le reconnaissaient en leur for intérieur.

Quoi qu’il en fût, les rapports entre le père et le fils se firent plus distants au fil des jours, puis des semaines, jusqu’à ce qu’Alycanthe, n’en pouvant plus de cette ambiance froide et austère, décidât d’aller rejoindre sa grand-mère.

Mais en arrivant à la petite chaumière de sa parente, Alycanthe la trouva vide, ignorant que Manoa était partie à la pointe du jour chercher des herbes rares et des racines. Il ignorait également qu’elle avait une nouvelle pensionnaire, et ne réalisa donc pas qu’il était observé depuis son arrivée.

Il s’installa tranquillement devant l’âtre, où brûlait un agréable petit feu. Au bout d’un long moment où, perdu dans ses pensées, Alycanthe ne faisait nullement mine de s’en aller, la nouvelle pensionnaire décida qu’elle n’avait que trop attendu.

« Qui êtes-vous ? » fit-elle, après s’être approché silencieusement dans le dos du garçon.

Aurait-elle hurlé qu’elle n’aurait pas eu de meilleur effet ! Alycanthe bondit sur ses pieds, faisant volte-face dans le même mouvement, hurlant de frayeur à gorge déployée. Cette réaction était si inattendue par l’elfe noire qui venait de se manifester, que celle-ci lui rendit son hurlement, avec un note musicale typiquement elfique.

Les deux protagonistes se turent, s’observant un long moment, puis le comique de la situation leur apparut finalement et Alycanthe partit d’un grand éclat de rire, auquel l’elfe noire se surprit à sourire.

« Je m’appelle Alycanthe » fit-il avec une petite courbette en guise de présentation. « Alycanthe Grine de Casteldion. Et si vous êtes ici, c’est que vous devez connaître ma grand-mère, Manoa.

Quand elle eut su qui il était, l’elfe noire se montra moins hostile, mais elle restait néanmoins fort réservée.

Manoa, en rentrant de sa cueillette, les trouva tous les deux confortablement installés devant la cheminée et devisant tranquillement.

« Bien le bonjour à toi, Alycanthe » lança-t-elle gaiement.
« Grand-mère ! » s’écria-t-il en se levant d’un bond, un grand sourire aux lèvres.
« Et que me vaut le plaisir de ta visite, mon garçon ? »

A cette question, le visage du jeune homme se fit sombre.

« J’ai une décision à prendre, et j’ai besoin de ton aide et de tes conseils. »


L’exil

A suivre…
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