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 Naphaelys

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Naphaelys
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Naphaelys


Féminin Nombre de messages : 2
Date d'inscription : 13/05/2007

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MessageSujet: Naphaelys   Naphaelys Icon_minitimeLun 21 Mai - 12:05

Nom : Naphaelys Na’Briona
Race : Elfe Sombre
Age : 128 ans
Profession : Assassin

* Forte, tu seras... *

Un souffle. Un contact brûlant et glacial à la fois. Cette douleur aiguë, surgit de nulle part, dont l’origine se trouvait sans doute prêt du cœur. Mais elle était partout, aussi fulgurante que l’éclair, aussi sournoise que le venin d’un serpent. Et ces images qui défilaient si vite ! Le vertige d’une vie…

* La fillette court et attrape un garçon de son âge, lui flaquant une raclée aussi forte que ça petite main le lui permet. Une autre fillette s’en mêle, et la lutte s’acharne jusqu’au claquement d’un bâton sur le sol en pierre. La séance de sauvagerie est terminée. Les vraies leçons vont commencer. Et le silence qui s’installe alors perdurera aussi longtemps que les nombreuses années d’éducation, d’apprentissage et de dévotion nécessaire à l’instruction de cette nouvelle génération d’Enfants de la Nuit.

* Une robe noire et pourpre, informe pour des formes naissantes. La jeune fille s’applique à ses dévotions. Elle est jugée. Voilà quelques années que son apprentissage a commencé. Un geste gracieux, une offrande très personnelle, une pensée intime. L’épreuve est passée. Un bon repas sera servit sous la Lune pleine.

* La nuit est froide, la grotte étroite, mais c’est mieux que rien. La pluie tombe si fort que s’en est douloureux. Elle pique plus fort que les araignées près d’Altar. Ce piètre refuge devra faire l’affaire le temps que ça passe. Mais alors qu’elle se croyait seule, comme depuis tant de nuits depuis le début de l’épreuve, la jeune femme heurte Dralianith, son pire rival. Il est aussi minutieux qu’un orfèvre, discret comme porté par les Ombres, visant toujours le cœur de ces cibles. Il joue avec les lames, danse avec leur côté tranchant, taquine avec le piquant. Mais elle en fait autant. Et bientôt, elle en fera plus ! Elle le sait car elle le veut ! Mais l’ambition brûle aussi dans les yeux du jeune sombre. Un autre désir y brûle également. Elle le voit bien. Son ascendance est meilleure que la sienne ; il n’a pas le droit de la désirer comme ça. Mais s’il cède, elle l’humiliera. Le plaisir de l’interdit au centuple dévorera leurs corps le temps de cette averse. Dralianith se réveillera dans une atroce douleur. Il a été faible de se donner ainsi. Sans l’usage de ces poignets, elle seule survivra à cette épreuve. C’est elle qui gagnera l’épreuve de survie et qui affrontera leur maître, Le Pourfendeur d’Ame Oliendrath.

* L’épreuve est finie, elle a réussi. Dralianith n’a rien dit de la véritable raison de la perte de l’usage de ses mains. Un peu d’honneur regagné auprès de Shilen. Mais il sera quand même éliminé par les siens. Trop faible. La jeune sombre tend au tetrarch le scalp blond tel une offrande. L’elfe blanc auquel il appartenait n’imaginait pas souffrir tant de perdre si peu finalement. La beauté sombre l’a surpris au crépuscule d’une douce journée de printemps. Le chant des oiseaux se faisait plus intime dans la clairière les ombres grandissaient au pied des buissons. Tapie depuis des jours, elle attendait le bon moment. Une brise légère souffla. Le Blanc sourit aux parfums doux lui effleurant les narines. Aubépine, tilleul, trèfle, noisette… la vie renaissait de l’hiver. Elle sourit aux bruits que lui apportait le vent : le Blanc inspirait de tout ces poumons, il fermait les yeux. Elle ouvrit les siens en bondissant hors du buisson. Un coup de pommeau dans la tempe fut la seule chose dont l’elfe eut souvenir en ouvrant les yeux sur les étoiles noires qui le scrutaient. Il aurait pu voir des flammes danser dans ces grands yeux noirs de jais. Il n’était pas attaché, mais ne pouvait pas bouger. Il cligna des yeux ; elle avait disparu de sa vue. Une voix grave et sucrée susurra alors à son oreille :
« Vous êtes toujours si fier d’être pur, vous, les blancs… mais vous avez oublié qui s’est sacrifié pour la Grande Bataille par le passé… nous sommes vous… mais vous ne pouvez vous regarder en nous car vous refuser le sacrifice que l’on a fait ! On s’est souillé pour trouver de l’aide, vous nous avez rejeté. Aujourd’hui, je ne prendrai que ton scalp. Mais demain est un autre jour…»


* Les étoiles de la nuit sont presque occultées par les feux de joies. Le silence nocturne a cédé sa place pour la fête célébrée : sacrifice rituel, les faibles périssent sur l’autel de Shilen, puis offrandes de toutes sortes pour remercier Shilen pour les vainqueurs. Elle a réussi la Grande Epreuve. Ce soir, c’est elle qui va devenir pourfendeuse d’âme également. Pas La Pourfendeuse, pas encore… Elle devra défier Oliendrath pour cela dans un jeu mortel bien sur. Pas de place pour les perdants. Car si on ne peut porter le coup fatal, alors on ne peut être un Assassin. Cette nuit, elle devient l’Iliachenva’ar : la Porteuse du Dernier Souffle. Elle recevra sa dague et versera la seule goutte de sang qui lui sera autorisée dans sa profession. En l’honneur de sa réussite. Quelle jubilation ! Après tant d’années d’efforts, de souffrance, de douleur. La fin, la réussite. Obnubilée par son succès, elle ne voit rien d’autre. Elle ne voit pas la haine et la jalousie qui flambent dans le regard de ses anciens camarades et adversaires de ce concours. Ceux qui ne meurent pas sur l’autel ont réussi l’épreuve, mais ils n’ont pas été les premiers. Par conséquent, ils entreront juste dans la Sentinelle, et la haine de leur échec fera d’eux les excellents protecteurs du territoire. Mais elle ne s’était pas contenté d’être la meilleure ce soir… elle avait toujours été la première… alors, c’était des années et des années de haine qui se consumaient dans leurs yeux pour finir par emplir l’air festif. Ce soir, son destin serait bel et bien scellé parmi les siens. Mais pas celui qu’elle pensait.


Elle allait finalement se coucher, ivre de joie, car l’aube pointerait bientôt à l’horizon. Elle n’entendit que trop tard la masse de corps qui se jeta sur elle. Elle avait bien utilisée sa nouvelle dague et étripé l’un de ses assaillants d’un revers mais le nombre et la surprise eurent raison d’elle. Inconsciente, ses anciens rivaux, mâles et femelles, la transportèrent jusqu’à l’aube, loin de sa cité natale. Elle reprit vaguement conscience lorsqu’ils la déshabillèrent, la battirent et pour finir certains abusèrent d’elle. Tout le mal qu’elle avait pu leur faire ressortit dans la pire perversité qu’ils purent extérioriser. Ils finirent par jeter son corps apparemment sans vie dans la grande rivière qui descendait vers le sud en glissant le long des terres elfiques. Ce serait là son destin pour eux : pourrir sur les berges elfiques.

Son corps descendit bien plus bas malheureusement pour eux. Heureusement pour Naphaelys. Elle finit par échouer sur les berges, près d’un village humain. Une vieille dame trouva son corps et prit soin d’elle malgré tout. Naphaelys eut de la chance une nouvelle fois : cette dame était très talentueuse dans le domaine de la guérison par les plantes. Il fallut plusieurs jours de soins intensifs avant qu’elle ne sorte de l’inconscience.
Elle sentit d’abord quelque chose de doux sous elle. Des draps. Sur elle aussi. Elle était nue. Il faisait bon. Son corps était engourdi mais elle n’avait pas mal. Elle ouvrit ses yeux secs. Elle papillonna pour fixer l’image et les humidifier. Une vieille femme se tenait à son chevet, une humaine. Elle articula quelques mots. La vieille secoua négativement la tête puis son expression traduisit son incompréhension. Naphaelys réitéra sa question d’une voix tremblotante, très méfiante, en langue commune.
- Qui êtes-vous ? Et où suis-je ?
- Vous êtes près du village Florin. Je m’appelle Manoa Deshimar. Je vous ai trouvé allongée sur la rive, inconsciente. Je vous ai ramenée chez moi pour vous soigner. Comment vous sentez vous ?
L’elfe se contenta de hocher la tête sans rien dire.
- Comment vous appelez-vous ? demanda la vieille femme, observant attentivement les réactions de l’elfe.
- Naphaelys.
- Naphaelys comment ?
La question, pourtant si banale, parue très étrange à Naphaelys. Tout tournait dans sa tête à une vitesse folle. Après tant de jours de léthargie forcée, il se réveillait et cherchait à assembler les pièces du puzzle. Mais il en manquait. Naphaelys finit par fermer les yeux et secouer la tête. Non, rien à faire, elle ne savait plus. Pourquoi était-elle là ? Pourquoi son corps était si endormi ? Et ces bandages ? Comment avait-elle été blessé ? Où ? Par qui ? Elle s’était désignée par le nom de Naphaelys, elle se souvenait vaguement d’une petite fille dans une cité souterraine, en train de jouer avec d’autres jeunes. Mais après… rien. Elle était là, allongée dans ce lit auprès de cette humaine dont elle ne savait quasiment rien, sinon l’étrangeté de la situation. Elle était une femme, elle avait donc oublié beaucoup, beaucoup d’années.


* Des recontres, tu feras... *

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